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Dr Charles R. Beard DMD (Uni de Montréal)

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Médecin dentiste/Dental Surgeon

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Dépistage du cancer colorectal



Chaque année en Suisse, 4100 personnes se voient diagnostiquer un cancer colorectal.(1) «Les carcinomes colorectaux ont, en fait, un assez bon pronostic», explique Peter Bauerfeind, gastroentérologue et chef de service à l’Hôpital universitaire de Zurich. «Le problème, c’est que ce cancer se développe lentement durant des années, pratiquement sans symptôme et n’est du coup pas détecté.» D’où l’importance cruciale du dépistage précoce. «A un stade précoce, nous pouvons guérir la plupart des patients.» Il existe différents traitements: opération, radiothérapie ou thérapie médicamenteuse (voir illustration). Pour le cancer du côlon, les médecins conseillent généralement l’opération, même à un stade avancé. Peter Bauerfeind explique que «l’opération permet d’éviter la complication principale, à savoir une occlusion du côlon». Une chimiothérapie postopératoire améliore le pronostic à partir du stade III. Au stade II, les résultats d’études sont contradictoires, les médecins l’envisagent dans certains cas. Si la tumeur est métastasée ou s’est répandue dans le corps, la chimiothérapie aide à freiner le développement de la maladie et à atténuer les symptômes. Pour le cancer du rectum, les patients sont traités dans un premier temps par radiothérapie ou par une combinaison de radiothérapie et de chimiothérapie. Cette thérapie néo-adjuvante réduit la tumeur, de sorte que le chirurgien peut l’extraire et préserver la continence chez presque tous les patients. Les médecins utilisent également des médicaments, à savoir des anticorps contre la formation de nouveaux vaisseaux, comme le bévacizumab ou l’aflibercept, ou des anticorps contre le récepteur EGFR, tels le cetuximab ou le panitumumab. «Jusqu’à présent, les autres médicaments à effet ciblé ne se sont pas imposés, ils étaient tout simplement trop peu efficaces», souligne Roger von Moos, oncologue en chef à l’Hôpital cantonal des Grisons. Mais il est optimiste depuis le grand congrès sur le cancer ASCO, qui s’est tenu en juin à Chicago. L’étude HERAKLES a été l’une des plus importantes présentées: elle a révélé qu’une combinaison des anticorps trastuzumab et lapatinib, un double blocage HER2, pourrait être intéressante pour les patients ayant un cancer HER2+ métastasé.2 «34% des patients ont réagi positivement au traitement, c’est-à-dire que la taille de la tumeur a diminué ou est restée stable – je trouve cela remarquable!», s’enthousiasme Roger von Moos. Les chercheurs essaient de «tromper» la tumeur avec une thérapie combinée également pour d’autres mutations, comme par exemple la mutation du gène BRAF: ainsi, la combinaison du bloqueur de BRAF vemurafenib et de l’inhibiteur d’EGFR cetuximab a conduit à un taux de réponse plus élevé que chacune de ces substances administrées individuellement.3 Dans une autre étude, un troisième médicament a même été ajouté, avec pour résultat un taux de réponse deux fois plus élevé par rapport à la combinaison double.4 Selon Roger von Moos, «pour les cancers du rectum, les thérapies adjuvantes actuelles sont toutefois encore loin d’une thérapie ciblée. Nous discutons surtout de la manière la plus douce de traiter une tumeur localement à un stade avancé. Par exemple, chez quels patients nous pouvons renoncer à une radio-chimiothérapie néo-adjuvante.» Les médecins s’accordent à dire que le dé- pistage précoce est naturellement plus important que n’importe quel traitement. «Malheureusement, dit Peter Bauerfeind, trop peu le font. Pourtant, cette tumeur est certainement celle pour laquelle cela en vaut le plus la peine!»


Bibliographie 1 www.liguecancer.ch/fr 2 ASCO 2015 Abstract #3508 3 ASCO 2015, Abstract #TPS790 4 ASCO 2015, Abstract #103 Penser au dépis- tage précoce S’il est diagnostiqué à temps, le cancer colorectal peut être guéri dans la plupart des cas. Il existe différents traitements. Texte: Felicitas Witte, médecin et journaliste Illustration: Emanuel Fucecchi Opération, radiothérapie ou médicaments: le médecin décide individuellement, pour chaque patient, le traitement le mieux adapté.